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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 19:31

Je veux que tu sois à moi !

Et que tu ne sois pas à moi !

Je veux que tu sois à moi,

Ce que la vérité est aux philosophes,

Une idée, à la fois saisissable et insaisissable,

Claire et ambiguë.

Je veux que, chaque jour, mon désir de toi,

Renait hors du temps,

Vigoureux et étincelant.

Je veux que tu sois,

Ce souvenir vague et beau,

Qui habite notre être

Et que l'on retrouve dans chaque chose

Sans jamais l'avoir en entier.

Je veux que tu sois cette beauté mystérieuse,

Intime à notre cœur mais inaccessible à notre raison.

Je veux, que tu sois la réponse à toutes mes questions,

Et le doute qui ébranle mes certitudes.

Je veux que tu sois

Cette faim insatiable,

Ce désir inassouvissable,

Cette malédiction qui frappe les poètes

Et fait d'eux des vagabands errants de lieu en lieu,

Je veux que tu sois ce mystère qui sublime mon âme !

Cette destinée mystérieuse vers laquelle je chemine !

Je veux ... !
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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 19:13

Je suis le fils de la route, la terre ma mère et l'humanité ma patrie, ma vie est la plus inattendue des aventures. J'ai connu tour à tour l'amour et le chagrin, la rose et l'épine. Mes yeux ont vu mille lieux, mes mots ont adouci mille peines et souffrances, sans jamais apaiser le chagrin qui pèse sur mon coeur et la tristesse de mon regard, mes lèvres ont fait surgir mille désirs au fonds de mille corps.

Je suis l'inattendu quand on l'attend et l'attendu là où il ne faut pas l'attendre. Je suis un passager et le voyage ma destinée. Je n'ai ni point de départ ni point d'arrivée. Chaque arrivée est un départ. L'aventure continue et la vie se défile, avec elle le passé s'agrandit et le temps se rétrécit. Je ne demande rien à la vie, qu'elle m'offre ce qu'elle veut; un voyage, un rêve peu importe...

J'ai vu vieillir le temps, j'ai longtemps contemplé son visage et vu naître ses rides et son regard fâner. J'ai vu sisyphe rouler sa pièrre et la misère naître de la fleur de ses joies. J'ai entendu ses gémissements et essuyé la sueur de son front.

J'ai pansé les plaies du temps quand du sang noir coule des miennes, j'était l'oreille attentive à ses souffrances quand les miennes rodent en moi ....

Le conte de ma vie !
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 23:36
ليت أنا الذي كان

 

 

 

ليت أنا الذي كان
قبل لقياكِ
ياغادة ٠٠٠ عادَ
،لسلكت به أنأى الدروب
وعن لقياكِ به
أنأى٠
ٱلآن ياغادة
وقد كان لقياكِ قدري
،فبين أنا و أنتِ
أجهل من أنا٠
من أنتِ ياغادة؟
من أيِّ مكان أنت؟
ومن أي زمان؟
أمِنَ الحاضر أنتِ أم من ٱلماضي؟
أم أنت من زمن خارج الزمان؟
ياسادة لغادة قولوا ٠٠٠
للحب سلطان٠٠٠
به قد نرتفع وبه قد نتهاوى٠
فأما أنا ياغادة
فأخشى أن أكون بهواكِ أتهاوى٠
للناس ياغادة
عادة٠٠٠
رحيل و بعد الرحيل
،ترحالُ
فمالأنس إلا إلى القلوب
رحيل٠
في نفسي ياغادة
من الوحشة مايكفي
لأرحل٠٠٠
لأسلك كل الدروب
لعلى مطافي إلى نفسي ينتهي٠
في نفسي ياغادة
رحيل و أنا الدروب٠
ياسادة لغادة قولوا٠٠٠
أنَّ آوانَ الرحيل
،قد آنَ
فليت قدري إلى ماقبل لقياها
يعودُ٠
زمننا أنا و أنتِ
ياغادة
،إنتهى
!هاهنا
فلعلى الدروب إلى ماقبل لقياك
،تحملني
أو في ركن النسيانِ تركُنُكِ٠
ليت أنا الذي كان
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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 14:19

Je veux aller dans ce jardin,

M’agripper à ce regard,

M’étendre sous son ombre

Et contempler ce ciel … bleu !

 

Je veux aller dans ce jardin,

Chanter avec ces rossignoles,

Ruisseler le long de ce ruisseau

Et sentir le parfum de cette rose.

 

Je veux aller dans ce jardin,

Dire bonjour à ce soleil,

Danser avec ce lys

Et embrasser ce printemps.

 

Je veux aller dans ce jardin,

Sentir la fraîcheur de cet aube,

Toucher les feux de cette aurore

Et palper le visage de sa lumière.

 

Je veux aller dans ce jardin,

Enfiler ce nuage,

Voler avec ce papillon

Et pleuviner avec cette pluie !

 

Je veux aller dans ce jardin,

M’adosser à sa clôture,

Faire miens tes rêves

Et faire tiens mes rêves !

 

Je veux aller dans ce jardin,

Chevaucher cet éclair,

Libérer cette étoile,

Et aller à la rencontre de cet arc-en-ciel !

 

Je veux aller dans ce jardin,

composer une ode à la gloire de ce rêve !

....


Photo902

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 14:46

 

!...علميني

 

,علميني كيف أكتُب أشعاري

فبين سطورك ضَيَّعْتُ أقلامي 

.وبعثرت أوراقي

 

،علميني كيف أُمجد أحزاني

ففي عشقك نسيت أفراحي

.و دفنت كبريائي

 

علميني كيف أَمتطي أقداري 

وأسافر بين ثنايا أيامي

.ففي روضك تاه إحساسي

 

علميني كيف أرسم أحلامي

,وكيف أكتب إسمي

.فلم أُولَدُ ككل الأحياءِ

 

علميني كيف أعزف على أوتاري

و كيف أرقص على ألحاني

.ففي عشقك ضيعت خطواتي

 

علميني كيف أُرَتبُ أشيائي

,و كيف أُقبِّلُ شفتيكِ

.فلم أَ مْثُل يوما بين يَدَي السلطانِ

 

علميني كيف أَعْبَث بالأواني

,و أُطْلِق عنان أهوائي

.فلم أكن يوما ككل الأطفالِ

 

علميني كيف أُداوي جروحي

وأمحو كل ذنوبي

.فقد نسيت كل أعذاري

 

علميني كيف أُكَسِّر  أغلالِي

,وأَرمِي بالرمح أشباحي

.لأعود بين الأحرارِ

 

علميني كيف أعود بين  ذراعيكِ

,فقد ضيعت خارطة طريقي

.وتهت بين الدفاتير و القوافي

,علميني... وضميني

فذراعيكِ هي أُمُّ الأوطانِ 

IMAG0017
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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 23:19

 

Nous nous verrons un jour!

Nous nous verrons

Et le ciel nous éclairera

Ou ... nous pleurera,

La terre nous accueillera

Ou ne nous accueillera… pas!

 

Nous nous verrons un jour

Et nous pleurerons

Ou ... nous jubilerons.

Nous murmurerons des mots loquaces

Ou nous crierons des mots muets.

 

Nous nous verrons un jour!

Sur le quai d’une gare fantôme.

Sous les rythmes d’une guitare orpheline

Et le regard d’un musicien imaginaire.

Nous nous verrons!

Et nous danserons

Ou nous ne danserons … pas.

 

Nous nous verrons un jour!

Et célébrerons l’instant qu’est et qui n’est pas.

Nous oublierons l'instant qui fut

Et nous parlerons du futur

Dans un présent éternel.

 

Nous nous verrons un jour

Sur les bords d’un poème,

Nous chanterons à la gloire du poète

Et nous maudirons sa bien-aimée.

Nous nous verrons...!

Et soustrairons « à dieu »

De toutes les langues connues et inconnues.

 

Nous nous verrons un jour,

Et nos rêves épouseront la terre

Et nous naîtrons … des trépas de mille terres …

Fécondes !!

Nous dessinerons nos deux visages

Sur chaque minute, chaque seconde

Et  sur le temps qui n’existe pas... encore!

 

Nous nous verrons un jour!

Sur l’ourlet d’un chemin sans marcheurs,

Je dirai : la nuit m’a menti !

Tu diras : le jour m’a trahi !

Nous nous verrons

Et nous nous répandrons comme l’air

Partout et nulle part.

Et nous abandonnerons nos baisers

A un instant qui ne fut jamais.

Nous nous verrons…

Un jour…

Ou …

Jamais!

...

 DSC00051

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 19:17

 

Antonymos

« Musique ! » ordonna l’empereur,

« Je veux danser avec mes morts ».

Un verre, un deuxième et un troisième.

Il rejoint mon rêve de la veille.

Le derviche danse,

Tourne encore et encore.

Dans le creux de ses mains,

Le blasphème et la repentance.

Les mots voguent au grès des vertiges.

Le brouillard épais étreint …

Une lumière sans corps.

Et la jeune fille chanta :

Il était une fois, une ville lointaine

Et un choral sans choeur.

Le derviche danse,

Tourne encore et encore

Dans le creux de ses mains

Un pêché et un pardon.

L’ange parla ...,

Des cieux et des terres,

Et d'un oiseau ... 

entre le ciel et la terre.

« Silence !» ordonna l’empereur,

« Je veux étreindre mes morts. »

Un verre, un deuxième et un troisième.

Il rejoint mon rêve de la veille.

Le derviche danse…

Tourne encore et encore.

Dans le creux de ses mains,

L’injure et la prière.

« Là-bas est mon corps ...

Ici est mon cercueil » créa le soldat.

« Allons chanter la chanson ultime ...

Allons crier le cri ultime

et faire l'éloge de la défaite et du triomphe ».

Entonna l’inconnu.

Le derviche tourne encore et encore.

Dans le creux de ses mains

Un jour et sa veille,

La cendre et la braise.

Et en moi, il y a le rêve et l’éveil,

Le passé et le présent,

L’absence et la présence.

Et en moi, il y a 

Le vagabond,

L’antonyme de moi-même.

Antonymos
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  • : Le blog de l'Ermite
  • : J'aime les mots et la gymnastique des mots!! J'aime faire des mots des malades schizophrènes! J'aime la laideurs car sans elle la beauté serait insignifiante et le premier poète ne serait pas né, j'aime la tristesse sans laquelle la joie n'aurait pas de sens!
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